UNE SOCIÉTÉ DÉDIÉE À L'AMÉLIORATION DU BIEN COLLECTIF ET AU MEILLEUR DEVENIR DES HUMAINS QUI LA COMPOSENT
Le changement effectif et durable en éducation est possible, mais les systèmes éducatifs étant des sous-systèmes des systèmes sociaux, si ces derniers sont malsains, les systèmes éducatifs, même désireux de « changer le monde » au profit des humains ne peuvent que patauger comme des canards dans un déversement de pétrole...
Un système social malsain se reconnaît par l'inversion de ses pôles : son agenda est dicté par l'économie, laquelle soumet le politique qui instrumentalise le juridique et oriente la mission sociale vers des valeurs conservatrices : le meilleur devenir (la santé globale dans une perspective holistique) y est impossible.
Beaucoup d'énergies vont y être consacrées de façon improductive par les gens de terrain parce que les forces titanesques en présence anéantissent le développement au fur et à mesure qu'il contraindrait à des changements structuraux menaçant l'idéologie dominante.
Une société saine est donc requise. C’est un préalable. Elle se reconnaît par la prévalence de la mission sociale, des valeurs et des idéaux humanitaires, lesquels dictent les principes de vraie justice au système juridique auxquels se soumet le politique dans toutes les institutions publiques ou privées qu’il encadre, y compris celles du palier économique qui devient alors au service du bien commun.
Ouf : cherchez bien, car il n’y a pas cela chez nous…
Alors que faire ?
Forcer le changement structural.
Fonder des grappes de communautés scolaires apprenantes en décloisonnant, en partenariat collégial, les réseaux éducatifs et de santé et services sociaux, le monde universitaire et collégial (en déplaçant la recherche sur le plancher qu’elle ne devrait jamais quitter et en lui retirant son pouvoir sur les hauts savoirs), les organismes communautaires et bénévoles, les associations, en créant un service civil étudiant rémunéré libérant, sous supervision, des énergies considérables pour pallier le manque de ressources.
Fonder, par réseautage, des arches d’alliance d’une énergie telle qu’elle contraigne au meilleur et élimine la prédation de l’homme par l’homme.